Riposte Laïque : Comment expliquez-vous que vous soyez boudé, voire calomnié par les grands médias, malgré tout ce que vous avez à dire, et que seuls quelques rares télévisions alternatives, comme Sud Radio ou TV-Libertés, ou quelques rares sites, vous donnent la parole ? Patrick Jardin : Nous vivons en France, la France est un merveilleux pays mais n’est plus une démocratie depuis déjà plusieurs années. Pour exister désormais dans ce pays, il ne faut pas faire de vagues, ne pas déranger et se soumettre, c’est ce qui explique que nous ne sommes que très peu à nous faire entendre au sujet des attentats de Paris. La plupart des journalistes ne vivent que grâce aux subventions de l’État, par conséquent ils ne font plus leur métier d’information, mais servent la soupe qu’on leur dit de servir au petit peuple. Faute de quoi, ils risqueraient de ne plus avoir de subventions et par conséquent ils scieraient la branche sur laquelle ils sont assis. C’est pourquoi je ne me fais absolument aucune illusion, je ne serai jamais invité pour présenter mon livre ni sur TF1 ni sur France 2, en tous cas sur aucune chaîne de télévision ni de radio nationale, car mes propos ne vont pas dans le sens de la bien-pensance, ils révèlent des choses qui les agacent. Mais ce n’est pas grave, car même sans aucune campagne de promotion, excepté Sud Radio et Radio Courtoisie, mon livre arrive en tête des ventes chez Amazon, devant celui de Nicolas Sarkozy, et au travers des séances de dédicaces que j’ai faites et que je ferai, j’ai senti que les choses étaient en train de bouger. Énormément de gens sont venus me témoigner leurs encouragements, ce qui me laisse dire que je suis dans le vrai et que peut-être, un jour, les choses vont tourner. Espérons seulement qu’il ne soit pas trop tard ! Riposte Laïque : Bien que vous rejetiez toute perspective d’engagement politique dans un parti, vous paraissez un homme amoureux de son pays, et très soucieux des échéances de 2022. Vous êtes d’autre part un homme du peuple, avec le bon vieux bon sens des personnes qui connaissent les réalités de la vie. Que pensez-vous, plus de cinq ans après le Bataclan, de la situation de notre pays, et de l’échéance présidentielle qui approche ? Patrick Jardin : Je n’appartiens effectivement à aucun parti et croyez-moi, c’est une force et cela ennuie beaucoup certains… Bien qu’ayant été approché à diverses reprises, j’ai toujours refusé, car je tiens trop à ma liberté de penser ; j’ai comme tout un chacun mes idées. C’est bien normal, mais jusqu’à présent AUCUN des partis existants ne retient mon attention. Peut-être serai-je un jour contraint de créer mon propre parti (plaisanterie). Je pense que depuis que je suis en âge de voter, je n’ai jamais vu mon pays dans un tel état de dégradation et de délabrement, que ce soit sur le plan économique, militaire, ou de la violence et de la sécurité. Le fait de n’appartenir à aucun parti ne fait pas de moi un aveugle ou un idiot. J’ai des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, et je me rends bien compte que la situation est catastrophique. Nous payons – et pour certains comme moi, par le prix du sang, très cher l’incompétence de nos élus depuis 1973, date à laquelle, par le traité félon de Barcelone, ils ont pactisé avec le diable après que Giscard nous a affublés du regroupement familial s’ajoutant au droit du sol. Nous avons des hommes et femmes politiques pour lesquels la politique est la seule façon de tirer leurs subsides et qui n’ont comme seule vision non pas la grandeur de la France (ils n’en ont rien à foutre), mais leur réélection, sans laquelle ils risquent de devenir de simples clochards, car pour la plupart incapables de gagner leur vie autrement que par la politique ! Sur le plan économique, notre industrie est moribonde voire quasi inexistante. D’ailleurs certains fleurons de notre industrie ont été soldés par nos politiques auprès de puissances étrangères, le pire étant la vente de la société Alstom, qui fabriquait des pièces pour nos sous- marins, de sorte qu’en cas de conflit, nous serons à la merci des États-Unis. De même nous ne fabriquons pratiquement plus d’armes, nous sommes contraints d’importer pratiquement tout car nos coûts de production, dopés par des charges sociales gigantesques, nous empêchent d’être compétitifs dans pratiquement tous les domaines. Notre pays est dégringolé à la 7e place dans l’ordre mondial, et cela ne risque pas de s’améliorer vu que nous sommes la 3e économie mondiale la plus impactée, avec un PIB en baisse de 12,5 %. Quant à l’insécurité, n’en déplaise à monsieur Dupond-Moretti, notre ministre de la Justice, notre pays est devenu un VÉRITABLE coupe-gorge. Il ne se passe pas une journée sans que nous n’ayons pas à déplorer des morts par mort violente. Les homicides ont augmenté de 9,5 %, les viols et agressions sexuelles ont augmenté de 10,5 %, les outrages et violences aux personnes dépositaires de l’autorité ont augmenté de 4,75 %. Alors quand on regarde tout cela ajouté à une immigration tant criminelle qu’affolante, on ne peut pas être optimiste et je suis très triste pour mon pays. Comme disait l’illustre de Gaulle « C’est la chienlit”. À CE JOUR JE NE VOIS QU’UNE SEULE SOLUTION : C’EST QU’UN HOMME PROVIDENTIEL, NON INTÉRESSÉ PAR L’ARGENT ET AMOUREUX DE SON PAYS, STYLE TRUMP, SE RÉVÈLE RAPIDEMENT, sans quoi c’en sera fini de notre beau pays ! Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Patrick ? Patrick Jardin : J’ai écrit ce livre pour que mes concitoyens sachent bien ce que j’ai vécu, afin qu’ils prennent bien conscience que ce qui m’est arrivé peut arriver à chacun d’entre nous, et pour les mettre en garde que si rien ne change rapidement, ils vivront dans la crainte, la peur et en tous cas sous la charia. Mon but est que PLUS JAMAIS dans mon pays cela puisse de nouveau se reproduire. Moi, je n’ai pas besoin d’argent. La vente de mon entreprise fait de moi sûrement pas un homme riche, mais en tous cas un homme sans réels besoins. D’ailleurs – et il est important que je puisse le préciser ici – L’INTÉGRALITÉ des sommes qui me reviendront de la vente de ce livre seront reversées à la fondation Brigitte Bardot, ainsi qu’à une association qui a été créée dans le but de restaurer une église dans le petit village normand d’où est issue ma famille. Et si vraiment, comme ce livre à l’air de démarrer très bien, je peux, je verserai également des fonds à une associations s’occupant des enfants atteints de cancer, car il est pour moi inconcevable – au contraire de M. Salines, qui a commis la pire des forfaitures : écrire un livre avec le père de l’assassin de sa fille – de gagner un seul centime sur la dépouille de ma fille décédée.